La lucite estival bénigne
La lucite estivale bénigne, la forme la plus fréquente de réaction au soleil, atteint le plus souvent les jeunes femmes, principalement au niveau du décolleté mais aussi en tout autre endroit ayant été exposé, à l'exception notable du visage. Elle survient après la première ou la deuxième exposition solaire de la belle saison, vous gâche un peu la vie une semaine durant mais a l'avantage (si on peut parler d’avantage) de ne pas récidiver après les autres expositions solaires de la même saison, comme si une sorte d'accoutumance s'était créée. En revanche, elle se rappellera sans doute à votre bon souvenir chaque nouvel été.
La lucite polymorphe
La lucite polymorphe est moins fréquente mais plus embêtante dans la mesure où elle atteint n'importe quel endroit ayant été exposé, y compris le visage, et qu'elle se manifeste après chaque exposition, que ce soit au début, au milieu ou à la fin de la belle saison. Elle aussi reviendra sans doute les années suivantes.
La photo-dermatose printanière juvénile
L’allergie au soleil touche aussi les enfants. La photo dermatose printanière juvénile notamment est une forme d’allergie solaire atteignant les oreilles des enfants et adolescents, plutôt garçons que filles, souvent lors d'un séjour à la montagne.
L’urticaire solaire
L’urticaire solaire, enfin, se déclenche dans les quelques minutes suivant l’exposition et disparaît spontanément à l’ombre au bout de quelques minutes ou quelques heures en fonction des patients. Il se traduit par l’apparition de plaques rouges épaisses et irritantes, semblables à des piqûres d’orties.